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Histoire rapide[]

Le nom de Bourg-la-Reine proviendrait de la reine Adélaïde ou Alix de Savoie, femme du roi Louis VI le Gros et retirée à l’abbaye de Montmartre où elle avait fondé un couvent de femmes. La première appellation le bourg de la reine apparaît dans un texte autorisant justement ces religieuses à édifier une église sur une de leurs possessions. Le village restera possession d'abbaye jusqu'à la Révolution.

Village agricole, il subira les effets des évènements autour de Paris, notamment les affres de la guerre de 100 ans et de religions. En 1600, la ville obtint ainsi la permission de s'entourer de murailles, dont on pouvait encore voir à la fin du XIXeme siècle deux portes à l'entrée et à la sortie de la ville.

En 1793, la commune est renommée Bourg de l’Égalité, puis Bourg-Égalité en 1801 de nouveau Bourg-la-Reine en 1812. Le 27 mars 1794, Condorcet, sous la menace d'un décret d'arrestation, fut incarcéré à la maison d'arrêt du bourg et y meurt dans la nuit.

Le Bourg s’industrialisera rapidement à cette époque, par la présence de faïenceries qui eurent une certaine renommée. Le chemin de fer y arrive dès 1846 (Ligne de Sceaux), participant à l'urbanisation de la ville. La ville sera occupée par les prussiens lors du siège de paris en 1870.

Lieu de combat lors de la libération en 1944, un des Sherman de la division Leclerc est exposé à Phalsbourg et porte l'inscription Bourg-la-Reine.

Au fil de la route[]

Le tracé de la route ne semble pas avoir varié au fil du temps, et il est fort probable que le tracée actuelle recouvre la voie romaine antique. La ville s'est naturellement développé le long de cette axe, en lui donnant un caractère très resserrée. Ainsi, l'Arpajonnais dut être mis en simple voie pour traverser la ville, entre la rue de la Bièvre et la place Condorcet. Pour pallier aux troubles de circulation grandissant, il fut crée un doublement de la voie en 1938 : c'est l'actuelle Boulevard du Maréchal Joffre.

N°43 : Maison Dalpayrat ; Pierre-Adrien Dalpayrat (1844-1910) est un céramiste et faïencier qui marque l'art céramique réginaburgien de1890 à 1906. Sa grande maison à l'architecture d'inspiration normande est décorée de faïences.

Maison Condorcet-Atget

N° 81 (ancien) : Maison supposée où mourut Condorcet. Tel qu'Atget la photographie en 1907, et détruite en 2008, lors de la reconstruction du quartier (Voir ICI, une ultime vue avant destruction)

En face, se situait le premier relais de Poste sur la route d'Orléans, soit l'actuel du no80 de l'actuelle avenue du Général-Leclerc. Ce relais fut déplacé en 1751 à la Croix de Berny.

Vues de la route[]

Bourg-La-Reine maison 53 -Atget
Vers numéro 69
368 001

Vue vers Paris, montrant l'étroitesse de la N20. L'Arpajonnais a du être mis en simple voie. Les habitations côté droit ont disparu depuis.

Vue en 2008 : [1] et maintenant : [2].

554 001

Bourg-La-Reine centre (au croisement de la rue Ravon). Le quartier a été profondément modifié depuis.

Vue en 2008 : [3] et maintenant : [4]

222 001

Le Petit-Chambord. L'Arpajonnais a retrouvé sa double voie.

Vue actuelle : [5]

Pour aller plus loin[]

Histoire de Bourg-la-Reine : [6]

La villa Hennebique : [7]

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