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Histoire rapide[]

C'est en 999 que le nom du village était mentionné pour la première fois lors d'un récit d'une bataille entre vassaux des Capétiens et un duc puissant : Eudes II de Blois. Cette lutte si proche de Paris montrait bien la précarité du domaine royal à l'époque. Le territoire appartenait alors aux moines de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Par la suite, le fief d'Orsayreviendra à des familles seigneuriales. Un premier château sera construit en 1400, par Raymond Raguier, maître des chambres aux deniers du Roi. C'est le premier acte de l'installation de nombreux notables au cours des ages.

Un des plus fameux sera Charles Boucher, conseiller au Parlement qui héritera de la seigneurie en 1675. Il présidera des travaux d’assainissement en bordure de Seine à Paris, qui donneront le Quai d'Orsay. En 1743, Pierre Grimod du Fort, fermier général et intendant des Postes acheta le domaine. Il réaménagea le village et en restructura le centre. L’atlas de Trudaine nous permet de se représenter le village à cette époque (Voir ICI). Tous ces grands domaines seront dispersés à la Révolution.

La ville va connaître une modernisation rapide. Le train arrive en 1854 par la ligne de Sceaux et dès 1875 arrive l’eau courante. En 1958, l’université de Paris s'installa sur les terrains du château de Launay, rejoint par la suite par l’Institut Curie. C'est base de la création de l'université Paris-Sud, qui sera créée en 1965.

En 1977, la ville nouvelle des Ulis est créée à laquelle Orsay doit céder des terrains.

Au long de la route :[]

Nationale 188[]

Chateau orsay

Domaine d'Orsay vers 1820 (Sources IGN)

Venant de Palaiseau, la route longe une longue partie du parc du château d'Orsay. Les vieilles cartes montrent l'étendue du domaine, qui possédait un grand canal et plusieurs bassins, typiques des domaines princiers de l'ancien régime. Suite à la Révolution, le domaine arriva dans la famille du Général Moreau, qui fit ériger un Temple de la Victoire, en honneur du général (1801). A part ce bâtiment, l'ensemble du domaine sera peu à peu démantelé et verra les pièces d'eaux comblées tandis que le château semble avoir été démoli en 1856. Le parc sera loti à partir des années 1930.

  • N° 71 de la rue de Paris: La porte de la Grande Bouvêche. Ce sont les restes d'un manoir aux deux tours médiévales qui fut transformé en ferme agricole et en lieu de transit pour le bétail montant aux boucheries de Paris (Vue ICI) : une étape nécessaire avant le marché aux bestiaux de Sceaux.

La vieille route passait par les actuelles rues de Paris et de Chartres.

A la suite, la route s'écarte du cours de l'Yvette et évite ainsi le village de Bures-sur-Yvette.

Nationale 446[]

Avant de quitter le plateau de Saclay, le route permettait un accès direct au château de la Martinière. Cet ancien site défensif (dont il ne subsiste que des vestiges) a été reconstruit avec un corps de logis du XIXe siècle et des parties agricoles du XXe. Sa longue allée pavée rectiligne existe toujours, mais séparée de la route actuelle (voir ICI)

En s'engageant du haut du coteau de la Troche, la route plonge vers Orsay, passant en contrebas du Château de Corbeville.

Elle passe ensuite par le hameau du Guichet. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce nom n'a rien à voir avec l'établissement du terminus de la ligne de Sceaux en 1854 : il est déjà cité sur l'Atlas Trudaine. Le tracé passait par la rue de Versailles où il croisait l'actuelle RER B par un passage à niveau. Ce dernier a été supprimé vers 2000 et la route a été coupée.

Elle continue vers Orsay par l'actuelle rue Charles De Gaulle et passe l'Yvette en fond de vallée. Elle pénètre alors dans l'ancien domaine du Château d'Orsay, où rien ne rappelle que la route franchissait le grand canal de l'époque (Vue actuelle de ce franchissement).

Sur l'avenue Maréchal Foch, nous retrouvons :

  • N° 4 : La mairie, bâtie sur les vestiges du château de Grimod du Fort.
  • N° 1 : Le jardin Charles Boucher, dernier vestige du domaine d'Orsay.

La route rejoint alors la N188.

Vues de la route[]

N188[]

371 001
Rue de Paris (vue vers Paris) et le portail de la grande Bouvêche.

Vers 1900.

Vue actuelle : [1]

676 001
Même vue, dans les années 50.

La voiture occupe la rue désormais.

243 001-0
Le centre d'Orsay vers les années 50.

A noter le grand panneau Michelin.

Vue actuelle (Plus au ras du sol..) : [2]

948 001
Le relais pour cochers et autres voitures à cheval...

avant les garages et stations-services actuels

Vue actuelle : [3]

Pour aller plus loin[]

Site sur le temple de la Gloire :[4]

Du parc de Launay au jardin universitaire : [5]

Visite du château de la Martinière : [6]

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