Trappes

Histoire rapide[]

D'après les auteurs, Trappes semble avoir une origine gauloise certaine. Longtemps en limite de la grande forêt d'Yvelines, des grands défrichements sont initiés à partir du XI^e siècle par des ordres monastiques ou des grands seigneurs. C'est la reine Adélaïde (vers 1000) qui donna la ville et l’église de Trappes à l’abbaye de Saint-Denis.

Le village sera ravagé pendant la guerre de 100 ans, malgré la présence d'une forteresse et de légers remparts. Ce noyau urbain se situait à l'écart de la N10 actuelle. Le village reste dans l'ombre jusqu'aux aménagement provoqués par le château de Versailles. Lors de la création du dispositif du système hydraulique destiné à alimenter les jeux d'eau du parc, on creusa et aménagea rigoles, aqueducs et étangs. Parmi eux, l’Étang de Trappes, qui fut creusé vers 1677 - 1678. A cela s'ajouta la modernisation de la route, qui entraina un developpement de la commune, en tant qu'étape importante entre Versailles et Chartres.

Le 24 septembre 1852, Henri Giffard fait un vol de démonstration entre Paris et Trappes à la vitesse de 7 km/h dans un aérostat, ballon de 2 500 m³ qui utilise une petite machine à vapeur pour se propulser et atterrit sur le site, aujourd'hui, du quartier de l'aérostat. En 1879, au centre d'expérimentation de ballon-sonde de Léon Teisserenc de Bort, le premier record d'altitude de 1 000 mètres est atteint par le premier appareil ayant pénétré la stratosphère. En 1896 est crée l'observatoire météorologique qui deviendra celui de la Météorologie nationale en 1945.

Trappes 44 — Effets du bombardements (**1944**)- Source GetGoogle

La grande mutation pour la vie de la cité se fit après le rachat par l'État de la compagnie de chemin de Fer de l'Ouest qui gèrait la ligne la ligne Paris-Brest (1908). Cela initiera la création d'une vaste gare de triage à partir de 1911. En 1935, la construction du dépôt de locomotives fait de Trappes l'un des centres ferroviaires les plus important de France. Ceci lui vaudra plusieurs bombardements, dont un très sévère le 6 mars 1944, qui fera plus de 100 victimes. La reconstruction verra l'émergence de nombreuses zones HLM et de zones fortement densifiée.

En 1970, Trappes a rejoint la zone de création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Au long de la route :[]

Nous emprunterons evidemment le parcours en pleine ville (aujourd'hui, D23), par l'Avenue Paul Vaillant-Couturier, et la rue Jean Jaurès.

Le Dépôt ferroviaire. Construit à partir de 1935, avec des batiments particulièrement typique des constructions industrielles. Conçu initialement pour stocker et entretenir les machines à vapeur et leurs réserves de charbon.
La porte de Trappes. Marquant les limites du grand parc de Versailles, deux bâtiments guichets marquaient l’entrée de la ville. Ils disparurent à la fin des années 50. Ils se situaient approximativement ICI.
Le croisement de la Fourche : Lieu de rassemblement des canotiers et pécheurs allant à l'étang de St-Quentin et départ de la N12 Napoléonienne.
Parallèle à l'avenue Vaillant-Couturier : les dents de Scie. Cité ouvrière "moderne" et modèle des années 30.
N°1 : rue de l'abreuvoir : un ancien grenier à sel qui servit par la suite d’écurie et d’atelier pour les maréchaux ferrant du relais voisin. C'est aujourd'hui un cinéma.
N°2 : rue Jaurès. Immeuble de l'ancien relais de Postes, établi en 1713. Voir ICI la vue actuelle.

Après le village, s'étand la gare de triage de Trappes. Son extension maximale date de 1932; elle avait pour rôle de réguler le traffic de marchandises vers la ligne de grande-Ceinture. La route arrive sur le territoire communal de Maurepas.

La commanderie templière de Villedieu. L'ordre offrait un relais et un lieu de repos pour les pèlerins du Moyen-Age se rendant à Chartres. Preuve qu'un chemin d'omportance existait à l'époque.

Vues de la route[]

	La Porte de Trappes (vue vers Versailles). La guerre et l'urbanisation ont fait leur œuvre. A noter encore le revêtement médiocre de la route. Vue actuelle : [1]
	Croisement de Fourche (Départ historique de l'ancienne N12). A noter les panneaux Dunlop, un des premiers du genre, dont l'installation fut largement relayé par la presse et donnant le coup d'envoi de la signalisation routière. Grace à la déviation, l'auberge a été préservée. Vue actuelle : [2]
	Même carrefour, vue vers Versailles (années 30). L'automobile s'accapare le paysage et Michelin a vaincu Dunlop, concernant la signalisation. Vue actuelle : [3]
	Arrivée dans le vieux Trappes. Une image rurale qui a disparu... tout comme le mauvais revêtement de la route. Vue actuelle : [4]
	Le vieux Trappes vers 1910. Vue actuelle : [5]