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Bâtie au confluent de la Bièvre et de la Sygrie, en fond de vallon, Bièvres servit de lieu de villégiature.

Histoire rapide[]

La première mention certaine du village remonte au début du XIIe siècle lorsque Louis VI réunit la paroisse au domaine royal. Plusieurs hameaux constituaient alors le village, le plus important étant l’abbaye du Val profond dans la vallée de la Sygrie, les hameaux de Monteclin, de Villefavreuse et les domaines des Roches et de Vauboyen. De cette époque daterait l’édification de l’église dédiée à Saint-Martin.

Au XIVe siècle, Charles V érigea le domaine en seigneurie au profit de son ami Pierre de Chevreuse. Signe de l’importance économique et de la richesse agricole de la vallée et des plateaux environnants, deux foires furent instituées.

Au XVIIe siècle fut édifié le moulin à eau de Vauboyen tandis qu'Anne d’Autriche, visitant le couvent du Val profond, ruiné, invita les sœurs à s’installer dans la nouvelle abbaye du Val-de-Grâce à Paris. On creusa ensuite la rigole de Favreuse, chargée de drainer l’eau du plateau de Saclay vers les étangs qui alimentait les fontaines du nouveau Parc de Versailles. Situé à proximité direct du nouveau centre du pouvoir absolu, la village vit l’édification de nombreux châteaux. Proche des forêts de Verrières et Meudon, le domaine devint l’un des rendez-vous de chasse de Louis XIV.

La noblesse d'Empire profita également des lieux et fit bâtir d'autres édifices. En 1858, c’est au-dessus de Bièvres et du Petit-Clamart que Félix Nadar réalisa la première photographie aérienne. Vers 1880 débuta la culture de la fraise dans la commune.

Au fil de la route[]

D533 (ex N306)[]

Il s'agit d'un tracé, certainement très ancien, qui suit la Sygrie en fond de vallée. Axe princpal de Bièvres, c'est d'abord l'actuel rue de Paris.

  • L'Abbaye du Val profond : Abbaye de bénédictines fondée au XIIe siècle, Elle prit le nom de Val-de-Grâce vers la fin du XVe siècle. Elle fut transférée à Paris en 1621 pour devenir l'abbaye Royale du Val de Grâce, sous la protection d'Anne d'Autriche. Aujourd'hui ne subsistent que peu de bâtiments, très remaniés.
  • N° 78 : le musée français de la photographie, issu d'une collection patiente de phtographes amateurs du village. Il rassemble vingt-cinq mille objets et un million de photographies...
  • L'Église Saint-Martin est à l'écart de la route.

En sortie de village, les rails du RER C8 sont franchies par un passage à niveau. La ligne a pour origine la tangentielle de Grande Ceinture pour la section de Versailles-Chantiers à Savigny-sur-Orge, ouverte en 1883.

Commence alors l'ascension du plateau de Saclay, qui se faisait par un parcours sinueux, avant d'être remplacée par la N118 moderne. Ceparcours est visible ICI, et l'on peut encore repérer des délaissés ICI ou ICI, réservés aux cyclistes.

de Vauboyen :[]

Ce parcours a disparu au fil du temps, sous les effets des aménagements urbains et des remembrements agricoles. C'est en bordure de cet ancien tracé que fut construit le Centre technique PSA de Vélizy.

Après le plateau de Villacoublay, rien ne confirme que les actuelles sentes forestières reprennent l'ancien chemin. D'après les cartes, l'actuel chemin des charbonniers pourrait en être la survivance. La descente vers la vallée de la Bièvre était donc difficile. A Vauboyen même, la route passe devant le château de Vauboyen, bâti sous l'empire. Elle franchit ensuite en passage à Niveau les voies du RER C8, avant de regrimper un coteau pour atteindre la plaine de favreuse : c'est l'actuelle Cote du parc de Diane.

A noter d’autres palais présents, comme le château de la Martinière du XVIIIe siècle, le château de Bel-Air du XVIIIe siècle, occupé par le centre d’entraînement du Raid, le château de la Rochedieu du XVIIe siècle, le château des Roches du XIXe siècle.

Vues de la route[]

D533 (ex N306) :[]

516 001
L'entrée de Bièvres. L'habitat est resté intact.

Vue actuelle : [1]

118 001
La place du marché vers 1900
721 001
Même endroit, vers 1930.

A noter l’apparition de la signalisation, mais l'endroit est encore calme

702 001-0
Même endroit vers 1960.

La voiture est maître de la voirie.

Vue actuelle : [2]

080 001
Le passage à Niveau de Bièvres. Établi dès 1883 (en même temps que la gare de Bièvres proche), il a encore un aspect rural, avec ses barrières en bois et les poules sur la voie.
587 001-0
Même vue vers les années 50. Ce tronçon de la grande ceinture a été électrifié en 1947.

A noter la publicité omniprésente.

Vue actuelle : [3]

567 001
La montée vers Saclay. La création de la N118 moderne a bouleversé les lieux, mais étonnamment, le bâtiment est toujours présent.

Vue actuelle : [4]

Pour aller plus loin[]

Les châteaux de Bièvres : [5]

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