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Histoire rapide[]

L'agglomération semblent s'établir dès l'époque gallo-romaine, par la présence d'un camp romain surveillant le passage sur l'Orge et donnant son nom d'alors à la ville : Chastres (du latin Castrum)

Au Xe siècle, une première église fut bâtie dans le village, mais fut vite ruinée. Elle est confiée à des bénédictins de l'abbaye de Saint-Maur qui la rebâtissent, y ajoutant un cloître et une grange aux dîmes. Plusieurs moulins s'établissent sur l'Orge et la Rémarde, puis, la ville fut fortifiée avec 5 cinq portes d'accès. Cela ne l'empêcha pas d'être ravagée par Édouard III d'Angleterre en 1360.

En 1545, la seigneurie de Chastres devient indépendante et trois familles s'y succèdent jusqu'en 1720, date à laquelle Louis d'Arpajon (du Rouergue), lieutenant général des armées du roi, acheta le marquisat et sollicita du régent le privilège de donner son nom à la ville, qui devint alors Arpajon. Toutefois, la diffusion du nom fut longue et les paysans qui refusaient d’abandonner l'ancien nom de Châtres risquaient une peine corporelle.

Le marquis et son gendre, Philippe de Noailles, firent effectuer de nombreux travaux d'embellissement durant cette période. En 1782, Benjamin Franklin installa un paratonnerre sur la flèche de l’église Saint-Clément. À la Révolution, la commune choisi de porter le nom de Francval.

Les cultures maraîchères furent l'activité dominante toute au long du XIXe siècle, profitant de l'Arpajonnais pour amener ces productions vers Paris. Arpajon devint également une commune de villégiature, accessible par le chemin de fer. En 1922 fut inaugurée la première foire aux Haricots, classée foire nationale en 1970. À partir de 1960, le développement de la ville s’accéléra, grâce à de nombreuses industries employant une main-d'œuvre nombreuse.

Au fil de la route :[]

Nationale 20[]

La ville fut longtemps close, mais sous l'impulsion de Louis d'Arpajon, les murs furent abattus en 1733. La forme du rempart se retrouve dans les boulevards ceinturant la ville et ayant remplacé les fossés comblés. A la place des portes furent érigées des piliers, dont seuls subsistent ceux de la porte de Paris, à l'entrée nord de la ville.

Sans surprise, la route d'Orléans passait par l'actuelle Grande-Rue.

  • N° 28 : emplacement de l'ancien relais de Poste, qui subsista jusqu'à l'ouverture de la ligne de chemin de fer d'Orléans (1843) (ICI)
  • L’église Saint-Clément, face au bâtiment précédent, église historique d'Arpajon.
  • N° 70 : Les pavillons d'entrées (ICI). Seuls restes significatifs de l'ancien château de la famille d'Arpajon, qui fut détruit à partir de 1802. A la place fut construit la mairie d'Arpajon à partir de 1868. A noter que sous l'impulsion de Philippe de Noailles, le cours de l'Orge, très marécageux à l'époque, avait été assaini par la division de la rivière en deux bras, encadrant le parc du château.
  • L'ancienne auberge du Soleil d'or, en face des précédents (ICI). Sa partie centrale fut abattue en 1907 pour créer l’actuelle avenue de Gaulle, donnant une fausse impression de bâtiments jumeaux.
  • Au croisement avec la rue Guinchard : l'ancien Hôtel-Dieu qui abritait les pèlerins sur la route de Saint-Jacques. Devient un hospice en 1934, toujours utilisé.

A ce carrefour commençait la N449.

En continuant, il est possible de différencier le parcours médiéval de la N20 avec celui rectifié. La nouvelle route continuait par la Grande Rue, jusque la Porte d’Étampes (voir), tandis que l'ancien chemin continuait par les rues Pasteur et du Docteur Verdié (voir le croisement, ICI avec ce pastiche de tour de guet)

Au sortir de la ville, ces chemins passent sous la ligne de Brétigny à Tours (aujourd'hui, branche C4 du RERC), établie depuis 1865.

La grande déviation de la ville date de 1956.

610 001

Vue aérienne (années 60) de la place du marché

Nationale 449[]

Elle se détachait de la N20 face à l'ancien Hôtel-Dieu et s'engageait par la rue Guinchard, avant d'attendre la place du Marché. On y trouve :

  • La grande Halle d'Arpajon, construite à partir de 1470, elle est le témoin inestimable des marchés du moyen-age.
  • N° 12 : une maison médiévale, avec une jolie tourelle.

Bien cachés et protégés, à la limite avec La Norville, des panneaux Michelins sont toujours présents ICI.

Vues de la route[]

496 002

La porte de paris (vue vers Paris). Arpajon a depuis bien dépassée ses limites anciennes. Le marbrier est toujours présent.

Vue actuelle : [1]

208 001

Vue du même endroit, mais vers le centre ville.

Vue actuelle : [2]

540 002

Au franchissement de l'Orge.

Vue actuelle : [3]

632 002

Vue au niveau de l'hôtel-dieu (vers 1900).

Vue actuelle : [4]

402 001
Même endroit, dans les années 70.
033 001

Même endroit, vue vers Paris.

Vue actuelle : [5]

662 001

La porte d'Etampes. le quartier s'est urbanisé depuis.

Vue actuelle : [6]

515 001

La sortie champêtre d'Arpajon, qui a bien changée depuis. La ligne de Brétigny à Tours passe sur le pont supérieur au fond.

Vue actuelle : [7]

Pour aller plus loin[]

Le patrimoine d'Arpajon : [8]

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