Saint-Cyr-l’École

Histoire rapide[]

Les premières habitations permanentes furent construites lorsque les moines de l’Abbaye Sainte-Geneviève à Paris décidèrent d’implanter une chapelle et un prieuré avec sa ferme, pour exploiter les environs. Robert III, évêque de Chartres fonda en 1156 le monastère de Notre-Dame-des-Anges près de l’église actuelle.

La construction du Château de Versailles va bouleverser les alentours et St-Cyr récupérera de nombreuses personnes chassées par l’établissement du domaine royal. Néanmoins, le centre du village s'établira légèrement à l'écart de la future N10. Le nom de Saint-Cyr deviendra vraiment connu lorsqu'en 1686 fut fondée la maison royale de Saint-Louis, maison d'éducation pour 250 jeunes filles, par la Maintenon. La révolution fera fermer cet établissement en 1793, mais les bâtiments seront repris en 1808, par Napoléon I^er pour installer l'École spéciale militaire.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Libreval.

A cause de la proximité avec la gare de triage de Versailles-Matelots, la ville fut bombardée en juin 44, rasant une partie du centre et ruinant l'école militaire. L'école sera recrée en 1945, mais à Coëtquidan sous le nom d' « École spéciale militaire interarmes ». Apparaissant comme une coquille vide, ces bâtiments seront reconstruits en 1964 pour faire place à un lycée.

Au long de la route[]

Nationale 10[]

De Versailles à St-Cyr, un tramway circula de 1889 à 1937. D'abord à vapeur, il fut électrifié en 1895. L'entrée de Saint-Cyr était marquée par un mur et les corps de logis qui encadraient le petit parc de Versailles. Les bâtiments ont été détruits mais le mur est toujours présent, comme ICI.

En surplomb de la route, une batterie complémentaire au fort de Saint-Cyr (1875) surveillait la route et le chemin de fer.

Nationale 12[]

La route de Bretagne commençait ICI (aujourd'hui, la D135) en se séparant de la N10, avant que ne soit construite la rectification par Trappes.

Au niveau de cette intersection, se situe l'institut aérotechnique, financée en 1909 par Henry Deutsch de la Meurthe. Les locaux possèdent toujours différents bancs d'essais en soufflerie. Pour les essais plein-air, l'institut profitait des espaces de l'ancien étang de Bois-d'Arcy. Ce dernier servait auparavant au système d'alimentation en eau du parc de Versailles, mais il fut désaffecté après la révolution. Cet espace plat est au jourd'hui loti, mais du temps héroique de l'aviation, il contenait un aérodrome et une voie ferrée de 1.400m de long, destinée aux expériences sur les éléments de grande dimension (surfaces portantes, carènes et hélices).

Vues de la route[]

Nationale 10[]

	Entrée de Saint-Cyr en provenance de Versailles. Les pavillons du mur du parc du château sont bien présents. Vue actuelle : [1]
	Vue vers les pavillons, en regardant vers Versailles. Les maisons alentours ont échappé aux destructions. Vue actuelle : [2]
	Croisement avec la rue du Docteur Vaillant. Ce quartier a été largement reconstruit après la guerre. Vue actuelle : [3]
	Croisement des rues nationale et Jean Jaurès, qui mène à l'école militaire. Le tramway quittait également la nationale pour aller vers l'école.Tout le quartier a disparu du fait des bombardements. Vue actuelle : [4]
	En avançant vers Rambouillet. L'habitat s'est depuis modernisée et la route a été agrandie. Vue actuelle : [5]
	En direction de Versailles, en sortie de Saint-Cyr (vers 1920). Le quartier a été lourdement modernisé Vue actuelle : [6]